Briser son plafond de verre … cela nous concerne tous quelque part.
A titre individuel, il y a souvent quelque chose qui nous empêche de nous éclater au boulot...
Mais cela peut englober plus de choses, par exemple il y a aussi le plafond de verre de la rémunération des femmes 😡
Aujourd’hui le plafond de verre sur lequel nous vous proposons de nous focaliser c’est celui de votre entreprise ! Comment le faire voler en éclat et décoller ? … Car oui c’est possible !
Certaines entreprises (nous les appelons « champignons ») se développent à une vitesse dingue (ManoMano, Doctolib, leboncoin, Cheerz…). Quelles sont les leçons à tirer de leur développement ? Comment faire pour, vous aussi, atteindre ce niveau ? 🚀
Chaque entreprise est différente mais il y a des clés de succès communes ! Et nous vous en parlons.
L’exemple de Cheerz que l’on vous décrypte ci-dessous, nous a énormément parlé.
Au menu 📖 :
Le témoignage dingue de Cheerz qui a réussi à briser son plafond de verre
La première étape pour réussir ?
Mais comment mettre des mots sur de l’impalpable = le culture book
On connaît des supers experts pour vous aider à rédiger votre culture book 😉
4 autres clés du succès pour décoller
Pourquoi cela ne marche pas à tous les coups…
Et bien sûr notre bande-son !
Profitez bien de ce petit moment d’énergie positive, où presque tout devient possible !
1/ L’HISTOIRE DE CHEERZ : UN DIRIGEANT QUI A OSÉ
Cheerz c’est l’histoire d’une start-up à succès, qui réussit une belle levée de fonds de 6 millions €… et qui se prend les pieds dans le tapis en doublant la taille de ses équipes. Voici les propos d’Antoine Le Conte, l’un des deux dirigeants :
« On avait pas de RH, pas de Daf et aucune structure qui permette d'expliquer aux gens ce qu'on fait, comment on le fait, pourquoi on le fait, qu'est-ce qui fait que ça marche? On n'avait pas de documentation de la boite, parce que tout le monde se connaissait, se parlait.
On se retrouve, fin d'année 2015 avec une horde de poulets sans tête dans la boîte. Ce qui n’est pas du tout de leur faute, on avait des gens super, compétents, mais on n'a pas su leur donner une direction claire. On n'a pas su garder ce qu'on avait et le faire grandir.
C'était l'enfer. En fait, je n’avais plus envie de bosser là-dedans alors que c'est ta boîte. Je ne reconnaissais plus rien et en fait j'étais démuni face à cela.
Il y avait des choses business qui étaient évidentes mais il y avait un autre truc, imperceptible, qui ne fonctionnait plus, qu'on avait perdu et je ne savais pas comment le retrouver.
Alors qu’il ne nous reste que 5 mois de cash, c’est à ce moment-là où je me suis dit : il faut construire une méta structure pour qu’il y ait un alignement beaucoup plus fort dans les gens. Que chacun comprenne un peu mieux ce qu'il fait, pourquoi il le fait, comment il le fait.
Je me suis documenté et je me suis rendu compte qu’on avait une culture d'entreprise qu'il fallait respecter, que cette culture d'entreprise c'était la chose la plus importante de notre boîte. Vous n’avez pas plus important.
Je me suis dit en fait, pour que ça fonctionne il faut que chaque personne soit en pleine possession des informations de la boîte.
Et, alors que je ne suis pas bien niveau cash, je commence la documentation de la boite pour que chaque personne qui nous rejoint comprenne le plus vite possible quel est notre projet. Ça me prend beaucoup de temps mais pour moi c’est vital.
Une fois qu'on a eu ça, ça a très bien fonctionné.
En fait, c'est tellement magique, ça change tellement tout dans les process de recrutement, dans tes évaluations quarterly, dans tout ce que tu mets en place quand tu as ce référentiel. C'est juste exceptionnel. Tout est très fluide. Tu te prends quand même beaucoup moins la tête. »
Ecoutez le témoignage complet en podcast ! Vous pouvez également lire cet article sur Cheerz écrit avec des verbatims d’Antoine Le Conte, dirigeant passionnant et inspirant.
2/ LA CULTURE D’ENTREPRISE, PREMIÈRE ÉTAPE POUR RÉUSSIR
Vous n’imagineriez pas partir faire le Vendée Globe sans avoir une quille bien lestée. Alors ne partez pas dans l’aventure entrepreneuriale sans avoir des fondations solides.
Cela paraît évident ? Nous sommes étonnés à quel point les fondamentaux des entreprises manquent souvent de clarté aux yeux des collaborateurs : raison d’être, vision, ambition, stratégie, proposition de valeur, business model, différenciation, valeurs, organisation, etc.
Faites comme Cheerz, levez le crayon et prenez le temps de caler vos fondamentaux et ainsi de clarifier le cadre. « Chaque entreprise a une culture, est-ce que vous préférez la subir ou la choisir ? Nous, à un moment donné, on a subi une culture qui ne nous plaisait pas parce qu'on a grandi trop vite. »
Avec le temps et en grossissant, le danger est de voir ce qui vous a fait réussir au départ se diluer et perdre sa force, de voir vos fondamentaux devenir moins clairs. Vous avez alors l’impression que votre entreprise prend du poids et se bureaucratise. Tout devient compliqué !
« C'était horrible comme sensation, on avait l'impression d'avoir un savon qui glisse entre les mains de pas réussir à mettre la main sur la boite. »
3/ METTRE DES MOTS SUR L’IMPALPABLE = LE CULTURE BOOK
La culture c’est quelque chose d’impalpable ?
Eh bien non, il est possible de l’expliciter, et même par écrit !
Sous la forme… d’un culture book.
Pour vous en convaincre, lisez ce super article de Welcome To The Jungle !
On est surtout super contents de voir que l’idée du culture book se démocratise, qu’à l’exemple de Cheerz, des entreprises prennent spontanément conscience qu’il est indispensable d’en avoir un.
« Notre culture book a été écrit en 2020. c'était un peu la pièce manquante. Cet outil nous permet de mieux expliquer qui on est. C'est juste un document qui doit aider chacun dans son travail. Il permet à chacun de savoir comment réagir et à prendre des décisions. Du coup on est plus serein et on manage beaucoup plus facilement nos équipes. Ce n'est pas du marketing, c'est notre quotidien. »
Toute entreprise devrait avoir son culture book, sous une forme ou une autre, quel que soit son nom (Vade Mecum chez Vivalto Vie, Blue book chez Sofina, livret d’accueil)… Et c’est notre combat au sein de B-Harmonist : éveiller les consciences en ce sens.
Il est temps de s’y mettre, les US ont 10 ans d’avance sous l’impulsion de Netflix, Hubspot et plein d’autres.
Comme dit si bien Bretton Putter, « ces manuels sont le secret de la croissance».
Et si vous vous y mettiez aussi ?
4/ QU’AURAIT RECOMMANDE HUGGY LES BONS TUYAUX ?
Oui, mais rédiger son Culture book … c’est un chantier qui fait peur ! Vous êtes déjà sous l’eau … et cela va faire rugir ceux dans les équipes qui ne croient pas à ce genre de truc.
Qu’aurait recommandé Huggy les bons tuyaux ? Même si cela remonte à Starsky et Hutch dans les années 80, Huggy n’aurait pas manqué de vous recommander de faire appel à un expert pour le faire vite et bien et avec une mise en œuvre concrète ultra rapidement.
Mais Huggy n’aurait pas pu vous conseiller les Harmonistes à l’époque car nous n’étions pas nés (nous sommes des experts de la culture d’entreprise depuis 2012).
5/ LES 4 AUTRES INGRÉDIENTS DE LA POTION MAGIQUE
Une fois votre culture d’entreprise explicitée et mise en valeur dans votre culture book, les 4 autres ingrédients pour briser le plafond de verre nous sont donnés par Patrick dans son dernier article :
Ingrédient N°2 : Grandissez en cohérence et sans perdre votre âme en utilisant la culture de votre entreprise comme boussole afin que tous les processus (expérience client, parcours collaborateur, etc.), toutes les décisions et les comportements (charte de management) en soient empreints.
Ingrédient N°3 : Faites alors confiance et lâchez prise. « Le meilleur manager est celui qui sait trouver les talents pour faire les choses, et qui sait aussi réfréner son envie de s'en mêler pendant qu'ils les font. » disait Théodore Roosevelt.
Ingrédient N°4 : Créez un esprit d’équipe et de confiance au sein de votre Codir pour éviter les divergences de vue et les guerres de pouvoir et d’ego et pour que l’intérêt collectif de votre projet d’entreprise passe au-dessus des ambitions personnelles.
Ingrédient N°5 : Fluidifiez tout cela. En occident, nous ne prenons pas suffisamment en compte l’importance du lien, de l’écoute, du feedback, de l’attention sincère portée à l’autre. Prenez le pouls des équipes, formez les aux soft skills, faites les coacher par des Harmonistes …
Il n’y a alors plus de limite à la taille : il suffit pour s’en convaincre de voir des entreprises comme Disney, Decathlon, Altrad, Apple, Google qui ont toutes une culture très forte, qu'elles ont su préserver au fil des années !
Ecoutez par exemple Chrystèle Gimaret, la dirigeante d’Ekoklean dans notre podcast d’il y a 10 jours et vous retrouverez tous les ingrédients d’une belle culture, de cohérence et de succès !
6/ L'ENVERS DU DÉCOR DONT IL FAUT ÊTRE AU COURANT
Une culture d’entreprise, c’est profond et complexe ! La formaliser dans un culture book c’est faire un grand pas en avant. Mais, soyons humble, elle est impossible à formaliser à 100% !
En plus, une culture d’entreprise, c’est organique, ça vit ! Il faut donc remettre le couvert régulièrement pour vérifier si et comment elle a évolué ! (cela dit, c’est bon pour notre business ça)
Même si la culture de l’entreprise? c’est son ADN, qui va permettre de la faire grandir comme une sorte de tuteur et de la faire passer à l’échelle en cohérence, la culture d’entreprise ne fait toutefois pas tout …
Pour développer son entreprise, il faut un terreau fertile : si le marché est peu porteur, si le besoin client est faible, si votre réponse à ce besoin est mal adaptée… alors la belle plante ne pourra pas grandir ni s’épanouir, même avec une belle culture !
Nous espérons que ces quelques lignes ont été pour vous source d’énergie positive.
Pour échanger ensemble sur comment briser ce foutu plafond de verre et décoller, vous êtes la bienvenue à notre prochaine conférence mardi prochain. Inscription ici
🎁 En bonus la bande-son pour enrichir votre playlist harmonieuse 🎶:
Ecoutez la voix envoûtante d’Imany dans sa reprise de « Wonderful life » (en passant, réécouter le tube qui l’a fait connaitre « Don’t be so shy »).
Le saviez-vous ? « Wonderful life » est l’une des chansons les plus reprises : ici une version dansante, une autre romantique, une autre avec du saxo et une petite dernière en version boîte de nuit. À vous de choisir !
🤝 Et pour terminer, une petite annonce harmonieuse : si vous êtes passionné par l'humain et par le partage de la connaissance, EasyMovie, une belle scale-up, qui propose des solutions intuitives de création de contenu vidéo, recherche son nouveau VP RH. Si intéressé, vous pouvez nous le faire savoir et on vous forwarde l’offre d’emploi.
Très bonne journée à vous !
Les Harmonistes
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